Les rendez-vous du GRIMP : Exercice d'évacuation sur éolienne

Les rendez-vous du GRIMP : Exercice d'évacuation sur éolienne

Retours d'expérience
Publié le 12 juillet 2017 - Mis à jour le 16 janvier 2020





Echange avec Renaud LATIL, Responsable Commercial et Qualité chez Altitude Formation

Juillet 2017

FOCUS FORMATION A LA VERIFICATION DES EPI : Lire l'interview de Christophe GUIGO pour en savoir plus sur Altitude Formation

" Nous avons participé à une session de secours de 4 heures simulant un opérateur bloqué dans le nez d’une éolienne de 80 mètres de haut."

Dumont Sécurité : Altitude Formation a participé à une session d’entrainement pour l’évacuation d’une éolienne. Pourriez-vous nous en dire plus ? 
Renaud Latil : Il y a 3 ou 4 ans en Picardie, on a organisé conjointement avec la médecine professionnelle et un GRIMP, une session de secours de 4 heures simulant un opérateur bloqué dans le nez d’une éolienne de 80 mètres de haut.
En termes de procédure d’évacuation, c’est une contrainte assez forte puisque bien évidemment, on ne peut pas utiliser un ascenseur ou un élévateur. Donc les montées ne peuvent se faire que via une échelle.

Dumont Sécurité :  Combien de personnes ont participé ?
Renaud Latil : Sur le pylône il y avait 4 personnes, pour la médecine du travail il y avait 3 médecins, au niveau du GRIMP il y avait une équipe, ils devaient être 7 de mémoire. Nous étions 2 participants pour Altitude Formation.
Chaque intervenant avait ses objectifs pour cette journée de travail commune.
Pour la médecine professionnelle : savoir de quelle manière le corps des pompiers du GRIMP allait encaisser les montées à l’échelle. 80 mètres de montée sur une échelle, s’avère un traumatisant au niveau cardio.
Pour le GRIMP : détailler le mode opératoire d’un secours en civière depuis le haut d’une éolienne.
C’était un exercice très périlleux. Ils ont pu appréhender plusieurs situations compliquées avec des contraintes qui sont quand même assez particulières. La barquette est très difficilement manipulable pour la faire passer du nez de l’éolienne par-dessus le rotor donc il y a une réelle difficulté à ce niveau. Il y a aussi le fait d’évacuer par tyrolienne ou en descente verticale une civière depuis le haut d’une éolienne car on ne peut pas gérer les aléas climatiques.

" Cet exercice a permis à l'équipe GRIMP de détailler le mode opératoire d'un secours en civière depuis le haut d'une éolienne. "

Dumont Sécurité :  L’un des objectifs était de constater la réaction du corps humain face à cet exercice traumatisant. Est-ce que justement la médecine du travail avait mis en place des séries de tests ? Est-ce que les opérateurs avaient des capteurs durant exercice ?  
Renaud Latil : Oui, tout à fait. Des capteurs qui étaient en charge de prendre la mesure cardio sur les intervenants. Le fait de monter 80 mètres à l’échelle très vite, je peux vous assurer qu’on se retrouve très très vite limite au niveau cardio. Même pour des personnels comme les pompiers du GRIMP extrêmement entraînés, c’est quelque chose d’assez traumatisant au niveau cardio.

" La médecine professionnelle a pu analyser l'impact physique de l'effort au niveau cardio. "

Dumont Sécurité :  Et une fois que chaque participant avait déterminé ses objectifs, la médecine du travail pour le côté des mesures cardio, et le GRIMP pour le mode opératoire, en est-il sorti un référentiel ?
Renaud Latil : Non car quand on est en session de formation, on est assujettis à des règles fixées notamment par le code du travail.
Lorsque vous êtes sur un secours ou un sauvetage en conditions réelles, vous n’êtes plus assujettis à ces règles. C’est-à-dire que lorsque vous êtes en formation vous devez contre assurer la victime sur laquelle vous simulez une évacuation. C’est-à-dire qu’on va doubler la sécurité systématiquement.
En réel, le protocole est parfois différent ; mais çà les pompiers en parleront mieux que moi !

 

Crédit Photo : Altitude Formation




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